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mardi 2 août 2011

T'as pas honte?


De mes tenues tachées de petite fille un peu casse-cou, à mes explosions de grande, j’en ai soupé des « t’as pas honte ! »… avoir honte mais de quoi ?
Les vêtements se salissent en se frottant à la vie, les grossièretés sont bonnes pour la santé, elles évitent les ulcères et dépressions… de rire fort, d’embrasser ou de sautiller même pas honte.
D’être parfois impolie, irrespectueuse… même pas honte, le respect n’est pas un du et le mien se perd vite…
Avoir honte de vivre, d’être, d’exister, de penser ou d’exprimer… et puis quoi encore ?
Choquons, outrons, dérangeons, aimons, rions, bougeons, sans honte jamais car rien n’est pire que la honte… ou l’indifférence… ma maman ne m’a pas fait discrète, elle s’en excuse mais c’est trop tard la commande est livrée et le produit n’est plus échangeable il va falloir faire avec ou regarder ailleurs…

mardi 22 mars 2011

Kamikazes du nucléaire...

Les kamikazes ont œuvré semant la mort, à cet instant d'autres se sacrifient au nom de la vie...
Aujourd'hui comme il y'a des années lors de circonstances tristement similaires, des hommes donnent leur vie...  Il s ne la risquent pas non, car risquer sa vie laisse une chance, si minime soit-elle, de la conserver... ils donnent leur vie. Pour en épargner d'autres ils acceptent de mourir. Il ne périront pas rapidement, n'auront pas la douceur d'une mort violente mais ouvrent avec courage la porte de leur lente et douloureuse agonie...
J'espère que leurs noms figureront parmi ceux des plus grands héros, que les familles ainsi sacrifiées ne seront pas délaissées

dimanche 2 janvier 2011

2010 trépasse vive 2011!


Pour 2011 je vous souhaite comme 2010, en enlevant le mauvais et en rajoutant du meilleur… Que les sourires des vôtres vous accompagnent, que la maladie et les soucis se tiennent loin de vous… Que chaque jour porte une joie, une surprise… on prendra d’y ajouter quelques -petits- picotements quand même, comme une pincée de sel pour se souvenir qu’on est vivants !
Que cette année soit merveilleuse pour tous et toutes, qu’elle concrétise vos rêves, pas tous s’il ne vous en restait plus la vie perdrait sa saveur, mais les plus précieux !

… le bonheur quoi !

mardi 22 juin 2010

Ce rêve Bleu... part au courrier dés que j'ai trouvé l'adresse!

A l’attention des joueurs de l’équipe de France de football 2010


Messieurs,
Je m’adresse ici à l’ensemble d’entre vous et prierais donc ceux qui n’ont pas à se sentir visés de ne pas en prendre ombrage… n’avez-vous donc aucune honte ?

Savez vous que 50% des français gagnent tous les mois 0.50% de 300 000 €, ou moins, et que le salaire net moyen est de 0.63% de ces mêmes 300 000€, que certains d'entrevous gagnent tous les ans l'équivalent de la cagnotte de l’euro-million… Trop payés les footballeurs? Jusqu'à hier j'aurais répondu "peut-être, mais le rêve a-t-il un prix?". Aujourd’hui j’ai envie de crier au scandale ! Pour la modique somme de 300 000€ nous n’attendions pas de vous que vous gagniez, même si nous l’espérions, seulement que vous fassiez de votre mieux, que vous fassiez votre métier. Au lieu de cela vous nous avez humiliés, vous nous avez couverts de honte.

Tous les jours je me lève tôt et travaille dur, dans un contexte difficile (plan social), avec beaucoup de pression (société de service), et pourtant je fais ce pourquoi on me paye, de mon mieux et avec bonne volonté. Quand à la fin du mois arrivent sur mon compte les 0.63% de 300 000 €, je les dépenses et je vous en reverse une partie chaque fois que je fais mes courses et met dans mon panier un produit de vos sponsors, chaque fois que j’allume ma télé et fais de l’audimat sur la diffusion d’un de vos match, d’une de vos publicités…

Alors je vous le demande encore : N’avez-vous pas honte ? Honte de gagner des fortunes, sorties de ma bourse ainsi que de celle de l’ensemble des français, nous qui vivons avec si peu au regard des fortunes que vous touchez, et de ne même pas faire en sorte de les mériter. Si vous en faites si peu de cas que vous ne vous sentiez redevable d’un effort alors n’hésitez pas, faites moi un chèque, mon adresse figure au verso, je pourrais vivre plus de dix ans avec une telle somme et laissez moi croire que bien plus que vous je les mérites !

Bien à vous,

Une jeune supportrice qui ne rêve plus devant les matches

mardi 11 mai 2010

Rien ne s'excuse mais... tout s'explique!

Comme si la grisaille de ce matin de mai avait voulu prédire une difficile journée,
On prend le bus, fatal train train, pour se rendre sans se mouiller au bureau travailler
Naviguer à travers la ville, aggripée, tanguant sur de hauts talons tel est le lot des citadines
Nous voila enfin arrivés là ou il me faudrait descendre. Le bus s’arrête mais la porte reste close
Alors je demande : « la porte monsieur s’il vous plait » trois fois je me répète sans réponse
Regard furtif il m’a vue, entendue mais la porte reste close et le véhicule s’ébranle à nouveau
Demain on nous parlera de l’agression d’un chauffeur, rien ne s’excuse mais tout s’explique…

dimanche 9 mai 2010

chat sacré ou sacré chat?

Aujourd'jui au menu de ma minette du jambon (de chez le boucher s'il vous plait)... sauf que, mademoiselle semblant un peu impatiente... et bien si tu ne veux pas me laisser la couper essayes donc de la manger comme ça (je m'attendais à ce qu'elle me laisse ensuite la couper)... ni une ni deux le chat et sa tranche en haut de l'étagère et... le jambon est tombée derrière!!
Note pour la prochaine fois : être plus patiente que le chat ;)

samedi 1 mai 2010

Aujourd'hui j'ai eu des nouvelles... de mon ancien amour

A toi, mon maître, je dédie cette prière :


Donne-moi souvent à manger et à boire ; et, quand ma journée de travail est finie, veille à ce que ma litière soit sèche et propre et mon box suffisamment large afin que j’y sois à l’aise.

Chaque jour contrôle mes pieds soigne-moi avec une éponge humide.

Quand je refuse de manger, examine mes dents ; peut-être qu’un ulcère m’empêche de manger.

Comme je ne peux te dire quand j’ai soif, fais-moi boire souvent de l’eau fraîche et propre, même pendant le travail ; ceci m’évitera la colique et autres maladies.

Parle-moi : ta voix est souvent plus efficace que la cravache et les rênes.

Caresse-moi souvent pour que je puisse apprendre à t’aimer et te servir mieux.

Ne me tire pas la tête vers le haut avec le filet, ce qui me cause de grandes douleurs au cou et à la bouche et m’empêche de développer toutes mes forces et de me sauver des chutes.

Ne me coupe pas la queue, me privant ainsi de ma meilleure défense contre les mouches et les taons qui me tourmentent.

Ne tire pas sur les rênes, et dans les montées ne me donne pas de coup de cravaches.

Ne me donne pas de coups, ne me bat pas quand je ne comprends pas ce que tu veux, mais essaye que je puisse te comprendre. Si je refuse, assure-toi que le mors et la bride soient en ordre et que je n’ai rien aux pieds qui me fasse mal.

Si je m’effarouche, ne me frappe pas, mais pense que cela peut dépendre de l’usage des œillères qui m’empêche de bien voir ou de défauts de ma vue.

Ne m’oblige pas à tirer un poids supérieur à mes possibilités, ni à aller vite sur des rues glissantes.

Quand je tombe, sois patient et aide-moi, car je fais de mon mieux pour rester debout ; et si je bute, sache que ce n’est pas de ma faute ; n’ajoute pas à mon angoisse d’avoir échappé à un danger le mal de tes coups de cravache qui augmentent ma peur et me rendent nerveux.

Essaye de me mettre à l’abri du soleil.

Et quand il fait froid, mets-moi une couverture sur le dos, non pas quand je travaille, mais quand je suis au repos.

Et enfin, mon bon maître, quand la vieillesse me rendra inutile, ne me condamne pas à mourir de privations et de douleurs sous la férule d’un homme cruel, mais laisse moi mourir de vieillesse, au pré, chez un paysan qui me traitera bien ou dans une pension pour vieux chevaux méritants comme nous en avons ou enlève-moi toi-même la vie, sans me faire souffrir et tu en auras le mérite.
 
(Prière du cheval à son maitre... je ne connais pas l'auteur)