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mardi 22 juin 2010

Ce rêve Bleu... part au courrier dés que j'ai trouvé l'adresse!

A l’attention des joueurs de l’équipe de France de football 2010


Messieurs,
Je m’adresse ici à l’ensemble d’entre vous et prierais donc ceux qui n’ont pas à se sentir visés de ne pas en prendre ombrage… n’avez-vous donc aucune honte ?

Savez vous que 50% des français gagnent tous les mois 0.50% de 300 000 €, ou moins, et que le salaire net moyen est de 0.63% de ces mêmes 300 000€, que certains d'entrevous gagnent tous les ans l'équivalent de la cagnotte de l’euro-million… Trop payés les footballeurs? Jusqu'à hier j'aurais répondu "peut-être, mais le rêve a-t-il un prix?". Aujourd’hui j’ai envie de crier au scandale ! Pour la modique somme de 300 000€ nous n’attendions pas de vous que vous gagniez, même si nous l’espérions, seulement que vous fassiez de votre mieux, que vous fassiez votre métier. Au lieu de cela vous nous avez humiliés, vous nous avez couverts de honte.

Tous les jours je me lève tôt et travaille dur, dans un contexte difficile (plan social), avec beaucoup de pression (société de service), et pourtant je fais ce pourquoi on me paye, de mon mieux et avec bonne volonté. Quand à la fin du mois arrivent sur mon compte les 0.63% de 300 000 €, je les dépenses et je vous en reverse une partie chaque fois que je fais mes courses et met dans mon panier un produit de vos sponsors, chaque fois que j’allume ma télé et fais de l’audimat sur la diffusion d’un de vos match, d’une de vos publicités…

Alors je vous le demande encore : N’avez-vous pas honte ? Honte de gagner des fortunes, sorties de ma bourse ainsi que de celle de l’ensemble des français, nous qui vivons avec si peu au regard des fortunes que vous touchez, et de ne même pas faire en sorte de les mériter. Si vous en faites si peu de cas que vous ne vous sentiez redevable d’un effort alors n’hésitez pas, faites moi un chèque, mon adresse figure au verso, je pourrais vivre plus de dix ans avec une telle somme et laissez moi croire que bien plus que vous je les mérites !

Bien à vous,

Une jeune supportrice qui ne rêve plus devant les matches

mardi 11 mai 2010

Rien ne s'excuse mais... tout s'explique!

Comme si la grisaille de ce matin de mai avait voulu prédire une difficile journée,
On prend le bus, fatal train train, pour se rendre sans se mouiller au bureau travailler
Naviguer à travers la ville, aggripée, tanguant sur de hauts talons tel est le lot des citadines
Nous voila enfin arrivés là ou il me faudrait descendre. Le bus s’arrête mais la porte reste close
Alors je demande : « la porte monsieur s’il vous plait » trois fois je me répète sans réponse
Regard furtif il m’a vue, entendue mais la porte reste close et le véhicule s’ébranle à nouveau
Demain on nous parlera de l’agression d’un chauffeur, rien ne s’excuse mais tout s’explique…

dimanche 9 mai 2010

chat sacré ou sacré chat?

Aujourd'jui au menu de ma minette du jambon (de chez le boucher s'il vous plait)... sauf que, mademoiselle semblant un peu impatiente... et bien si tu ne veux pas me laisser la couper essayes donc de la manger comme ça (je m'attendais à ce qu'elle me laisse ensuite la couper)... ni une ni deux le chat et sa tranche en haut de l'étagère et... le jambon est tombée derrière!!
Note pour la prochaine fois : être plus patiente que le chat ;)

samedi 1 mai 2010

Aujourd'hui j'ai eu des nouvelles... de mon ancien amour

A toi, mon maître, je dédie cette prière :


Donne-moi souvent à manger et à boire ; et, quand ma journée de travail est finie, veille à ce que ma litière soit sèche et propre et mon box suffisamment large afin que j’y sois à l’aise.

Chaque jour contrôle mes pieds soigne-moi avec une éponge humide.

Quand je refuse de manger, examine mes dents ; peut-être qu’un ulcère m’empêche de manger.

Comme je ne peux te dire quand j’ai soif, fais-moi boire souvent de l’eau fraîche et propre, même pendant le travail ; ceci m’évitera la colique et autres maladies.

Parle-moi : ta voix est souvent plus efficace que la cravache et les rênes.

Caresse-moi souvent pour que je puisse apprendre à t’aimer et te servir mieux.

Ne me tire pas la tête vers le haut avec le filet, ce qui me cause de grandes douleurs au cou et à la bouche et m’empêche de développer toutes mes forces et de me sauver des chutes.

Ne me coupe pas la queue, me privant ainsi de ma meilleure défense contre les mouches et les taons qui me tourmentent.

Ne tire pas sur les rênes, et dans les montées ne me donne pas de coup de cravaches.

Ne me donne pas de coups, ne me bat pas quand je ne comprends pas ce que tu veux, mais essaye que je puisse te comprendre. Si je refuse, assure-toi que le mors et la bride soient en ordre et que je n’ai rien aux pieds qui me fasse mal.

Si je m’effarouche, ne me frappe pas, mais pense que cela peut dépendre de l’usage des œillères qui m’empêche de bien voir ou de défauts de ma vue.

Ne m’oblige pas à tirer un poids supérieur à mes possibilités, ni à aller vite sur des rues glissantes.

Quand je tombe, sois patient et aide-moi, car je fais de mon mieux pour rester debout ; et si je bute, sache que ce n’est pas de ma faute ; n’ajoute pas à mon angoisse d’avoir échappé à un danger le mal de tes coups de cravache qui augmentent ma peur et me rendent nerveux.

Essaye de me mettre à l’abri du soleil.

Et quand il fait froid, mets-moi une couverture sur le dos, non pas quand je travaille, mais quand je suis au repos.

Et enfin, mon bon maître, quand la vieillesse me rendra inutile, ne me condamne pas à mourir de privations et de douleurs sous la férule d’un homme cruel, mais laisse moi mourir de vieillesse, au pré, chez un paysan qui me traitera bien ou dans une pension pour vieux chevaux méritants comme nous en avons ou enlève-moi toi-même la vie, sans me faire souffrir et tu en auras le mérite.
 
(Prière du cheval à son maitre... je ne connais pas l'auteur)

Parce qu’à peine nés et déjà en menacés c’est inacceptable…

Parce qu’il serait tellement injuste que la vie vous les enlèves si peu de temps après vous les avoir enfin offerts je prie pour vous, je prie pour ces deux petits bouts si petits et déjà si forts qui se battent et qui combattent. Si je pouvais prendre les armes et venir affronter ce cauchemar à vos cotés je serais la, mais je ne peux qu’attendre des nouvelles. En menant ta grossesse à terme ma belle tu leur a donné l’avantage de la force, tu as deux beaux enfants costauds qui gagneront le combat contre la malchance !

… et pour forcer un peu le destin je t’ai fait porter de belles bottes de muguet ce matin !

Cathy

Cathy elle est mignonne, toujours souriante, toujours pimpante. Cathy elle dépose les dossiers sur nos bureaux, discrètement, toujours… Cathy elle ne se mêle pas de ce qu’on fait, jamais, elle ne cherche pas à comprendre comment ca marche, elle dépose les dossiers c’est tout. Cathy quand on lui parle de nos soucis de travail elle a le regard humide, c’est mignon, c’est touchant. Cathy les clients l’aiment bien : elle dit jamais non. Cathy les autres services l’adorent : elle dit toujours oui.




Moi aussi je l’aimerais bien Cathy… si c’était pas aussi ma boss, Cathy !

mercredi 28 avril 2010

Je ne suis pas plus douée pour les photos que pour la mise en page mais... quelques photos pour faire les présentations, ou pour montrer la belle evolution!


Ci présente donc : Cassis/Chups, aussi appelée chaton, ma puce, mon coeur etc dans l'intimité



Ma magnifique princesse,


Mon adorable et indispensable minette


Ma plus fifèle compagne de soirée télé - popcorn (pas pour elle les popcorns!)


Encore un grand merci Gloria de m'avoir confié ce petit trésor de douceur, de tendresse, de sagesse... promis je m'en occupe bien, elle serait même dans la catégorie pourrie gatée qui squatte le lit (et pas question de lui piquer son oreiller sous peine de se faire pousser : les pattes arrière sur le mur, les pattes avant sur la tête et oh hisse pousse toi de la!) et gloutonne jambon, thon, steack etc dés que l'occasion se présente!

mardi 27 avril 2010

Mon chat est doux
Mon chat est beau
Mon chat est tendre
Mon chat a le ciel dans ses yeux
Mon chat m'aime
Mon chat veille
Mon chat est un tresor
Mon chat est mon chat!

lundi 26 avril 2010

Printemps


Il est arrivé, enfin! Voila des semaines qu'on nous en parle, qu'on nous l'annonce et qu'il se fait attendre... le voici enfin le printemps, ses couleurs tendres, le parfum de ses fleurs ephémères




La torpeur de l'hiver est derière nous et voici aujourd'hui la douceur de la mi-saison, tranquile transition vers un été qui s'annonce, sinon beau, du moins pour bientôt


Quel plus bel endroit pour le saluer qu'un jardin ou les fleurs s'épanouissent pour le fêter?





Plaisir simple!


De la bonne musique, un grand café, un pain au lait et mon carnet... c'est l'heure de la pause détente!

Journée type d’une travailleuse heureuse...

Journée type d’une travailleuse heureuse... (Octobre 2007)
Titre original : « Et après on s'étonne que j'éclate le paquet de clopes dans la journée !!



Je suis sortie la veille… eh oui, quand on a un taf de merde la journée, bien obligée de se défouler le soir…

Le réveil sonne, le chat entend le réveil, le chat me réveille – Remarquez je ne ma plains pas : à défaut de mec, c'est toujours plus agréable de se faire réveiller par une boule de poils qui veut des câlins que par la machine à buzzer (je ne sais pas ce qu'il me veut le réveil, mais si c'est aussi des câlins il peut se brosser).
Le rituel commence : je me sors du lit à l'aide d'une grue, je profite de la traversée de la cuisine en me rendant à la salle de bain pour allumer la cafetière (et oui, c'est Paris, chez moi on passe par la cuisine pour aller se soulager… j'ai même une amie qui peut se brosser les dents et se cuire un steak sans quitter la lunette des toilettes !). C'est le moment de la douche, sous haute surveillance – je me suis toujours demandée si le chat surveille que je me savonne bien partout, ou si elle vérifié que j'ai pas trop grossi – Je repasse par la cuisine en sortant de la douche et là un détail m'interpelle : mes mignons petits pieds tout propres trempent dans un liquide chaud… qui se révèle être du café. Voilà, quand on rentre au milieu de la nuit un peu imbibée, il peut arriver qu'on oublie de remettre le pot sous la cafetière après avoir préparé le café du matin approchant… Toujours est-il que cette constatation entraîne 4 facheuses conclusions :
1) Mes pieds ne sont plus propres
2) Je vais devoir ramasser
3) Le chat a marché dedans avant d'aller s'installer sur ma couette
4) A moins de lécher le carrelage (option que je considère longtemps avant de l'écarter définitivement), je vais devoir attendre pour mon café.

La journée commence mal et je ne suis pas en avance… je sors de chez moi et il pleut. Hier matin aussi il pleuvait et j'ai pris mon parapluie, comme le soleil s'est pointé en fin d'après-midi, le parapluie est resté au bureau. Me voila donc avec mon tailleur, mes petits talons, un PC en bandoulière et un journal au-dessus de la tête – je reçois le journal tous les jours et je ne le lis jamais… une jolie façon de dépenser intelligemment son argent – Mes semelles étant mouillées, je fais quelques dérapages difficilement contrôlés dans les couloirs du RER. La bonne nouvelle c'est que j'atteins le quai en un seul morceau et que, la plie donnant des ailes, et la mauvaise humeur aussi sans doutes, j'ai rattrapé mon retard.
Je descend à Giroligny sur Marne (ça n'existe pas mais j'ai vu à la télé qu'on ne donne jamais le vrai nom des méchants, c'est une méchante ville). Je monte dans le bus, plus de sièges. Pas grave, c'est pas comme si le PC était lourd ou que j'avais mal aux pieds…

Bref, j'arrive au bureau. Ce qui est sympa c'est que je mets tellement de temps à aller travailler que quand j'arrive j'ai l'impression que l'après-midi est déjà entamée, alors qu'il n'est que 9h… Petit café et je m'installe devant mes mails. Grande détresse, le genre de moment ou on se demande si le suicide ne serait pas une solution, avant de repousser courageusement cette option et de vider sa tasse cul sec (dommage ce n'est que du café)… Gontran passe travailler avec moi ce matin (là encore ce n'est pas son vrai nom : si je vous donnais le vrai vous le prendriez en pitié rapport à la probable cruauté de ses géniteurs) comme si ça ne suffisait pas que je passe mon temps à réparer ses conneries (pas de sa faute, ses parents ont oublié de cocher la case « cerveau » quand ils l'ont commandé ils ont ripé et mis deux croix dans la case nez, ce qui donne un résultat assez étrange) il faut en plus qu'il vienne me foutre en l'air une matinée complète !

14h on part déjeuner, c'est une tradition avec Prill (Priscilla de son vrai nom) : quand on a eu une mauvaise matinée, on se fait une crêperie avec une bolée… Bien entendu ce remède perd toute son efficacité si on se traîne Gontran, on attendra donc que, la faim le tenaillant, il aille rôder ailleurs… ce fut long. En effet, un commercial ne se lève jamais avant 9h et prend le temps de bien petit-déjeuner, la faim ne s'installe donc que tard dans son organisme sous-mené.
L'avantage quand on déjeune tard, c'est que l'après-midi passe plus vite… enfin à condition d'occulter le fait qu'on va devoir bosser jusqu'à 21h !

De retour au bureau. Il y'a un message sur mon répondeur… à la maison ça voudrait dire que j'ai des amis mais ici, ça sent plutôt les ennuis. Mon client de Guadeloupe demande ou en est la commande qu'il a passée il y'a un mois : il n'a plus rien pour travailler… Je me rends donc au bureau des commandes pour poser la question. Ca les fait bien rigoler : ils ont oublié et il faut une semaine pour livrer dans les DOM-TOM. Je rappelle donc mon client pour lui expliquer qu'il n'a qu'à se prendre une semaine de vacances, après tout ses patients peuvent bien crever la bouche ouverte sur ces putains de plages paradisiaques que j'ai même jamais imaginé fouler un jour… ça n'a pas l'air de le faire sourire… Le mien de sourire c'est Prill qui me le rend en dansant le rap au milieu de mon bureau… enfin un mélange moonwalk – country – rap avec un quelque chose de la démarche d'une poule… poilant !
Un quart d'heure plus tard elle est toute blanche ma Prill (pour une martiniquaise c'est plutôt inquiétant) on vient de lui refiler un dossier d'Appels d'Offres à renvoyer le lendemain, mais demain elle n'est pas là donc il faut le faire ce soir… il est 17h30, « ce soir » devient « cette nuit » (rageant quand on sait que le commercial avait le dossier depuis 5 bonnes semaines et qu'il ne le rend que la veille pour le lendemain)… t'en fais pas poulette, je vais t'aider : ce soir c'est « photocopie party », on va bien s'éclater ! (Eh oui, ici il y'a deux gourdasses bac + 5 qui restent la nuit pour mettre des croix dans des cases et faire des photocopies… pas la peine d'embaucher une secrétaire : elles sont cadre et on paie pas leurs heures sup').

Dans l'histoire il est 22h quand je quitte le bureau. Le RER c'est pour les gens qui travaillent, et à cette heure-ci il n'y en a plus beaucoup donc j'attend 35 minutes sous la pluie (68€ l'amende si on te prend avec une clope, retiens toi ma fille).
Minuit passé je pousse ma porte… il me faut ma dose de télé donc je m'installe devant un DVD avec mon café. 2h du matin générique de fin, le réveil sonne dans 4h30, demain sera sûrement une belle journée !

(Et merde j'ai encore oublié de dîner)

Noctambule

Noctambule… ecrit en octobre 2007!

Le soir tombe et avec l'arrivée de la nuit ce que j'ai à faire laisse place à ce que je veux faire. Profiter de ce moment ou, comme si l'obscurcissement en occultant la vue, exacerbait les autres sens. L'atmosphère se feutre, les personnalités se révèlent : la journée est finie et la représentation a atteint son terme, le rideau est tombé... place à la vie. C'est l'instant « Soi ». Ma nuit m'appartient, je choisis qu'en faire et avec qui partager mon moment. Rêvasser à la lueur d'une bougie un café refroidissant à la main ; partager un verre ou une parole avec ceux qui me sont chers… je suis libre de mes choix, de profiter de cet instant béni ou l'on sait que les soucis et autres obligations attendront le matin. Profiter de ma nuit, c'est aussi laisser le temps s'étirer, savourer chaque instant sans se presser ; peu importent les heures qui s'égrainent, mon moment va durer : le sommeil peut attendre.
Dormir peu pour vivre plus, vivre mieux ; comment sacrifier ma liberté à cette entrave physiologique qu'est le sommeil ? Comment me coucher sans avoir vécu ? Une journée sans soirée c'est comme des salsifis sur un menu sans dessert : inacceptable… Alors non aucune réconciliation ne sera jamais possible entre la noctambule et cette invention de torture qu'est le réveil : seuls les insomniaques peuvent aimer à la fois la nuit et le matin !