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lundi 26 avril 2010

Noctambule

Noctambule… ecrit en octobre 2007!

Le soir tombe et avec l'arrivée de la nuit ce que j'ai à faire laisse place à ce que je veux faire. Profiter de ce moment ou, comme si l'obscurcissement en occultant la vue, exacerbait les autres sens. L'atmosphère se feutre, les personnalités se révèlent : la journée est finie et la représentation a atteint son terme, le rideau est tombé... place à la vie. C'est l'instant « Soi ». Ma nuit m'appartient, je choisis qu'en faire et avec qui partager mon moment. Rêvasser à la lueur d'une bougie un café refroidissant à la main ; partager un verre ou une parole avec ceux qui me sont chers… je suis libre de mes choix, de profiter de cet instant béni ou l'on sait que les soucis et autres obligations attendront le matin. Profiter de ma nuit, c'est aussi laisser le temps s'étirer, savourer chaque instant sans se presser ; peu importent les heures qui s'égrainent, mon moment va durer : le sommeil peut attendre.
Dormir peu pour vivre plus, vivre mieux ; comment sacrifier ma liberté à cette entrave physiologique qu'est le sommeil ? Comment me coucher sans avoir vécu ? Une journée sans soirée c'est comme des salsifis sur un menu sans dessert : inacceptable… Alors non aucune réconciliation ne sera jamais possible entre la noctambule et cette invention de torture qu'est le réveil : seuls les insomniaques peuvent aimer à la fois la nuit et le matin !

3 commentaires:

  1. En lisant tes, ces lignes, j'ai l'impression de me retrouver quelques bonnes années en arrière, quand j'éprouvais un immense plaisir à sentir le temps s'étirer la nuit, de le regarder ainsi filer à mon rytheme jusqu'au petit matin, pour, soudain, dans l'angoisse du réveil (des autres) au fur et à mesure que les premières lueurs du petit jour pointaient leur nez, me dire qu'ils allaient remplir mes heures claires de bruit et de fureur pour rien et qu'il était temps pour moi d'aller dormir... Il ne faut pas se freiner quand écrire devient une nécessité. Alliée au plaisir de le faire, c'est un exercice que j'adore... Longue vie à la valse de mots, c'est tout ce que j'aime, au fond, voir les mots danser au gré de mes fantaisies !

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  2. Noctambule à mes heures, insomniaque en voie de guérison, je suis du soir et du matin et je démarre souvent quelques minutes à peine avant le réveil. J'aime la nuit et les p'tits matins silencieux lorsque c'est moi qui réveille le chien (toujours ravi) et quand un chat s'étire pour accompagner mon premier café !

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  3. Merci à toutes les deux! Mon problème c'est que je suis noctambule mais pas insomniaque... j'ai bien du mal à me coucher... et bien plus encore à me lever! Heureusement mon assistante du matin ne me laisse jamais me rendormir après la sonnerie du reveil, je me demande si elle n'attend pas silencieusement plantée devant mon nez que le "top départ" l'autorise à se jetter sur moi!

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